De la violence faire aux hommes

Elles se proclament libres et détachées des convenances, dénudées de la chevelure au talon, délurées et offertes indifférentes à l’indiscret regard du passant, et lui les croit offertes. Cet effet de l’attraction universelle, qu’on nomme attirance ou désir, le persuade de leur offrir le bras, davantage si possible, mais elles résistent et s’indignent et tout au fond d’elles-mêmes refusent la chance, c’est à dire le risque du fruit. Il ne sera pas dit que leur ventre soit ouvert. Alors, il n’y comprend rien, son regard se durcit. Procréatrice par instinct, sa nature se révolte, la vierge lui fait offense, il la lui faut. Ainsi s’efface le galant, le chevalier, il devient le balourd, le grossier, l’indigne, gibier de potence. L’indignation s’étend et s’enfle, médiatiquement. Méfiance, une chasse est ouverte.

Qui osera chanter désormais la romance du harcèlement religieux, la dévotion quasi mystique de l’assaillant hanté d’amour, de Solal au plus près de la perverse Ariane, Belle du Seigneur ô combien conquise et puis détruite par l’amour même, celle de François vainqueur persévérant d’Anne, l’agnelle pieuse et prude révélée par ses lettres insistantes. L’une et l’autre asservies dans la gloire, mais on sait de reste qu’il n’est de servitude que volontaire. Louange à toi, Seigneur et souverain bien, un amour est né que le souvenir n’éteint pas.

Ô triste monde médiatique, celui dans lequel les enfants ne pourraient plus jouer à Colin-Maillard innocemment!

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