Braver les codes et les rites d’un lieu saint est muflerie.
Les honnêtes gens ne comprendraient pas qu’un homme convié à une cérémonie de synagogue récuse le port d’une kippa, qu’un chrétien entrant dans une mosquée refuse de se déchausser d’abord, qu’un touriste agenouillé au pied d’un Bouddha affale devant lui le plat de ses sandales.
Qui ne se souvient de l’indécente impolitesse du président de la République française envers le pape François dans son ignorance crasse et peut-être affichée des codes établis de la préséance acquise au Souverain Pontife dans le siège de Rome?
Une femme publique française, catholique présumée, fait à un Mufti libanais l’affront assumé de refuser le port d’un voile à l’entrée de son sanctuaire. La même serait donc capable, en toute logique, de refuser de se couvrir la tête d’une mantille à l’entrée du Saint-Siège? Elle qui pourtant, aura porté le voile pieux le matin de sa communion solennelle? Quel crédit pourrait porter à cette écervelée la masse des fidèles tentés un moment de se mêler à ses cortèges?