Que j’aie commis une erreur, j’en ai fait l’aveu et présenté mes excuses.
Qu’on me l’impute à faute et m’incrimine, je le conteste, mais suis prêt à en répondre devant qui de droit. Si un juge veut me mettre en examen, je suis prêt à m’expliquer face à face devant lui.
Ainsi suis-je, en toute clarté, fondé à poursuivre et soutenir l’action dont je suis chargé en vue du bien public. Porteur d’un grand projet pour l’avenir de mon pays en péril, je ne saurais m’en démettre et jure de le soutenir jusqu’au bout de mes forces.
J’ai assurément le droit de m’opposer à quiconque veut le faire échouer ou m’en détourner. Aux inquisiteurs de la probité vétilleuse, j’ai le droit de rétorquer la parabole du jet de la première pierre. Aux talibans de l’ordre moral, je rappelle la sagesse universelle du Tao qui sait que de tout mal peut jaillir un bien.
J’en appelle au bon sens, si mal partagé ce temps-ci.